8 mars 2009


Avec le retour des beaux jours (ou presque) je recommence à penser à la plage, aux bains de soleil, au léger hâle doré qui sublime la peau, aux cocktails frais, au melon, bref à l'été. Et qui dit été, dit maillot. Alors à défaut de ne pouvoir immédiatement montrer mes gambettes toute nues ,(aurais-je oublié irrésistible ?) j'examine quelques sites pour trouver le bikini parfait.
Voilà ma toute petite sélection à prix tout doux des collections 2009 (faut quand même pas oublier que c'est la crise !).

Jolidon

Princesse tam tam

Asos


Etam


Princesse Tam tam

Alors ?


Le mensonge en engendre toujours un autre. On commence par éviter un rendez-vous à cause d'un repas de famille et on finit par le raccourcir à cause d'un cours de sport absolument immanquable (moi, du sport ?). Seulement la chance n'étant pas toujours au rendez vous, on se fait souvent épingler. Dans ces situations plutôt humiliante, il n'y a pas à dire, il faut rester stoïque. Un gros dilemme s'impose alors. Faut-il pousser encore un peu plus son mensonge et peut être passer pour la plus grande mythomane du quartier tout entier, ou laisser éclater la vérité au risque de passer pour la fille la plus tordue des alentours ? Bien souvent, je crois que le petit diable perché sur mon épaule droite a souvent raison de moi.

Mais alors, dans quelle situation est-il légitime d'user de cette solution de facilité qu'est le mensonge, et dans quelles situation est-elle à bannir ? Les religions nous dirons toutes que cette solution n'en n'est jamais une, que mentir est pêcher. D'accord, je dois bien l'admettre, mentir c'est mal. Mais quand on se retrouve face à un beau gosse sans aucune conversation, d'accord, il faut le voir, mais pas trop non plus. Et lui dire "Tu me plais beaucoup, mais encore plus quand t'as la bouche fermée. Tu veux pas qu'on se contente de faire l'amour ?" c'est aussi pêcher, et en plus pas très morale (ni humain d'ailleurs). En bref, il faut avoir un usage modéré et raisonnable du mensonge. Certains nous dirons ne jamais l'utiliser (c'est d'ailleurs leur premier mensonge), d'autres disent en faire un usage constant. Personne n'est raisonnable. Mais peut on l'être ? Peut on toujours dire la vérité, mais la vérité est-elle toujours bonne à entendre ? (c'est lorsque j'écris cet article que je regrette de ne pas avoir suffisamment écouté en cours de philosophie).

Le mensonge, c'est l'interdit qui est alors en votre pouvoir, c'est la naïveté de l'autre que vous contenez et alimentez, c'est votre crédulité que vous testez. C'est pourquoi l'homme raffole tant du mensonge : on est sans arrêt en quête de la vérité car nous vivons tous dans le mensonge. Personne ne peut s'empêcher d'un léger mensonge par ci par là : histoire d'éviter les regards et les commentaires critiques de vos collègues issus de la jet set, histoire d'éviter les regards inquiets de vos amis, histoire de vous excuser auprès de votre patron après votre énième retard... Quelques fois, on peut arriver à un stade plus important : lorsque le mensonge camoufle une vérité trop importante à assumer, lorsque vous tentez de vous protéger vous même, soit en clamant une vie parfaite et sans embuches ni problèmes à assumer, soit en vous en inventant histoire d'attirer l'attention et la compassion de vos proches. Dans ces derniers cas, le mensonge devient dangereux. Le mensonge peut donc être amusant autant que dangereux. Le dosage étant impossible à contrôler, il révèle tantôt d'un comportement humain, tantôt d'une maladie grave à confier à des experts médicaux hautement qualifiés. Très peu relève d'individus relèvent d'un cas médicale à prendre en considération, alors ne nous empêchons pas de mentir tant que cela n'affecte que nous même, tant que personne d'autre ne souffre, tant que c'est pour notre propre survie (oui les regards des collègues et la tempête de votre patron en colère, ça relève de la survie). Mais méfions nous de nous mêmes et surtout des autres, personne n'est à l'abri d'une déception terrible en découvrant la vérité vraie.